Vos questions sont nombreuses. Elles expriment vos craintes et vos inquiétudes face à la crise que nous traversons et l’arrivée des vaccinations. Nous avons cœur de vous apporter des réponses au plus juste de l’actualité. Les données médicales évoluent au fil du temps. Toutes les réponses sont issues de recommandations objectives, offrant une vision générale sur chacune de vos préoccupations. L’ensemble des questions qui nous parviennent, nous aident à alimenter ce FAQ. Nous remercions tous les collaborateurs, cités plus bas, qui contribuent généreusement à répondre à chacune de vos interrogations.
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- [AJOUTS & MODIFICATIONS] - 07-01-2022
- 3ème dose
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3ème dose
Je suis atteinte de SEP et suis traitée sous immunomodulateurs (e.a.Interferon, Copaxone, Acétate de Glatiramère, Plegridy), dois-je me faire à nouveau vacciner alors que j’ai déjà reçu deux précédentes doses du vaccin anti-Covid ?
Dernière mise à jour : 08-09-2021
La sélection pour la vaccination de rappel (troisième dose) avec un vaccin à ARNm Covid s'appuie sur le registre des cancers et les bases de données des mutuelles. Les médecins généralistes vérifient et complètent ces listes.
Sur la base des codes qui seront utilisés par les mutuelles, nous avons conclu que tous les patients atteints de SEP traités avec des médicaments immunomodulateurs se verront proposer une troisième dose.
Dr. Bénédicte Dubois – UZ Leuven – 6/10/21
En tant que personne atteinte de SEP ayant eu deux doses de vaccins anti-Covid, avez-vous des indications plus précises quant à une éventuelle nouvelle dose du vaccin ?
Dernière mise à jour : 08-09-2021
Les conseils de vaccination contre le COVID-19 donnés dans le passé restent également valables pour la 3e dose. L'inclusion dans un groupe à risque n'est pas déterminée par la présence de la SEP en soi, mais principalement par l'âge (vieillissement du système immunitaire), la comorbidité et la gravité des limitations.
Pour le moment, rien n'est finalement décidé sur la 3ème injection et l'OMS conseille même négativement, que la vaccination de la population mondiale est bien plus importante, également pour nous permettre de limiter d'autres mutations du virus.
Dr. DECOO – AZ ALMA Eeklo.
En tant que patiente SEP, je suis traitée sous immunomodulateur et j’ai déjà reçu précédemment deux doses de vaccins AstraZeneca. Dois-je accepter une troisième dose et peut-elle être différente de la précédente marque pharmaceutique ?
Dernière mise à jour : 30-11-2021
Les personnes sous traitement immunomodulateur ou immunosuppresseur se voient actuellement proposés une nouvelle dose du vaccin. Il s’agira du vaccin proposé par Pfizer ou Moderna, même pour les personnes ayant reçu précédemment l’AstraZeneca ou le Jonhson&Jonhson.
Dr. Perotta Gaetano – Centre Hospitalier Erasme – octobre 2021
Je suis traitée sous Ocrévus, dois-je accepter la 3ème dose ?
Dernière mise à jour : 30-11-2021
Les preuves scientifiques soulignent plus particulièrement la nécessité d’une dose de vaccin supplémentaire chez les patients atteints de Sclérose en Plaques traités avec des médicaments ciblant les cellules B (p. ex. Ocrevus, rituximab et Kesimpta), avec des modulateurs des récepteurs de la sphingosine-1-phosphate (p. ex. Gilenya et siponimod) ou avec du Lemtrada (s’ils ont été vaccinés dans les 24 premières semaines qui suivent une administration).
Les médecins du Centre National SEP de Melsbroek – septembre 21
J’ai reçu la convocation pour me rendre au centre de vaccination afin de me faire administrer la 3ème dose anti-Covid. Si j’accepte, pensez-vous réellement que je ne cours aucun risque et que mon immunité me protègera davantage ?
Dernière mise à jour : 30-11-2021
Nous pouvons réaffirmer qu’il n’y a aucune raison valable de penser que la vaccination contre la Covid-19 présenterait un risque accru pour les personnes atteintes de sclérose en plaques.
Les avantages de la protection contre une maladie grave due à la Covid-19 l’emportent toujours largement sur le faible risque d’effets indésirables associés à la vaccination. Il a par ailleurs été démontré que les personnes dont l’immunité est affaiblie (par exemple en raison d’une maladie ou d’un traitement) peuvent être moins bien protégées après le schéma de vaccination classique contre la Covid-19 (c.-à -d. une ou deux doses). Des données scientifiques récentes montrent que l’administration d’une dose supplémentaire de vaccin ARNm (actuellement Pfizer ou Moderna) peut entraîner une meilleure réponse immunitaire chez ces personnes.
Les médecins du National MS Center Melsbroek – septembre 21
Si je ne suis plus sous traitement, puis-je me faire vacciner ? Le vaccin ne risque-t-il pas de booster mes lymphocytes de manière anormale et n’en vienne à provoquer des poussées ?
Dernière mise à jour : 03-12-2021
Il n’y a pas de lien établi entre survenue de poussée de SEP et vaccination, qu’on soit traité ou non traité.
Il n’y a donc pas de contre-indication à se faire vacciner. La fédération internationale de la SEP le conseille ; Le vaccin doit être administré dans une phase stable de la maladie. Donc c’est le bon moment.
Professeur Vincent Van Pesch – UCL St-Luc
Je suis sous OCREVUS. Lors d'une prise de sang, mes anti-corps Covid 10 IgG sont de : 0.0. J’ai reçu une 2ème dose Pfizer il y a 6 mois et mon traitement a eu lieu en juillet. Les patients atteints de SEP sont-ils repris comme "à risque "?
Dernière mise à jour : 03-12-2021
Les patients SEP sont dans la liste des catégories prioritaires. C’est le médecin traitant qui doit inscrire le patient comme prioritaire sur Vaccinet.
Sous Ocrevus, on sait que la vaccination fonctionne moins bien (en induisant peu ou pas d’anticorps).
Mais il est maintenant démontré que les patients vaccinés sous Ocrevus développent de l’immunité cellulaire protectrice. Donc ce n’est pas inutile de se faire vacciner.
Il est recommandé de faire la dose de rappel. A noter qu’elle doit avoir lieu au moins 4 semaines avant l’infusion suivante d’Ocrevus, quitte à retarder celle-ce de quelques semaines, cela n’est pas grave.
Professeur Vincent Van Pesch – UCL St-Luc
Que pensez-vous d’une troisième dose pour les personnes atteintes de SEP alors qu’un pic de contamination est à déplorer notamment chez les personnes vaccinées, atteintes de SEP, et elles-mêmes hospitalisées ? Je crains cette troisième dose et ses répercu
Dernière mise à jour : 03-12-2021
Il n’y a aucune crainte à avoir concernant la 3ème dose.
Nous savons que l’immunité faiblit au bout de quelques mois, et vu la contagiosité supérieure des variants, un rappel vaccinal est utile. Il n’y a donc aucune répercussions à craindre.
Professeur Vincent Van Pesch – UCL St-Luc
Aussi, est-il bon de se faire vacciner contre la grippe alors qu’on vient de se faire injecter une seconde dose anti-covid Pfizer ?
Dernière mise à jour : 03-12-2021
Il n’y a aucun soucis à se faire vacciner contre la grippe en plus du vaccin anti-Covid.
Professeur Vincent Van Pesch – UCL St-Luc
Je suis atteint de SEP, quand puis-je recevoir ma 3ème dose de vaccination anti-Covid ?
Dernière mise à jour : 07-01-2022
Pour rappel, seuls les vaccins Pfizer et Moderna sont utilisés pour le booster c’est-à -dire la troisième vaccination anti-Covid, et ceci indépendamment du vaccin qui a été administré en premier lieu.
Le délai à prendre en compte pour recevoir l’administration de la nouvelle dose est le suivant :
- après 2 mois si vous avez reçu le vaccin J&J lors de la vaccination de base ;
- après 4 mois si vous avez reçu le vaccin Astra Zeneca ;
- après 6 mois si vous avez reçu le vaccin Pfizer ou Moderna.
Les personnes sont appelées automatiquement en fonction de ce moment, et en priorité les personnes atteintes de SEP qui prennent des traitements immunomodulateurs pour la SEP.
Pour savoir si vous êtes inclus.e dans la liste des priorités, seul votre médecin généraliste peut le vérifier et non votre neurologue.
Message du Conseil Médical – 06-12-2021
Vaccins Anti Covid
Chapitre I - À propos des différents types de vaccins
Est-il vrai que si je me fais vacciner, je serai protégé contre la Covid-19 mais je n’empêcherai nullement de contaminer d’autres personnes ? En somme, le vaccin me protège MOI mais pas les autres ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Il est encore un peu tôt pour affirmer qu’une fois vaccinée, la personne n’est plus contagieuse. Il faut attendre la publication de prochaines études qui mettront en lien les vaccins administrés avec la notion de contagion. Actuellement, les études se sont penchées sur la notion de réduire le risque de la maladie.
Néanmoins, nous pouvons déjà affirmer que le vaccin n’empêche pas la transmission du virus si une personne touche une surface contaminée par le virus et qu’ensuite, directement, avec sa main elle le transmette à une autre personne.
Vous pouvez obtenir plus de données en vous connectant sur le lien
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Est-il exact que les personnes ayant contracté une forme sévère de Covid ne pourront pas bénéficier du vaccin ? En est-il de même si on souffre de SEP ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
Ceci est une question à adresser aux Infectiologues.
A l’heure actuelle toutefois, même si une personne a contracté le virus, il lui sera recommandé de se faire vacciner. Nous ne savons pas combien de temps la réponse immunitaire se maintient après la COVID-19. Ceci est vrai aussi si on est atteint de la SEP.
Actuellement, nous ne savons pas encore si la vaccination devra être répétée à des intervalles réguliers.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Une fois que j’aurai reçu ma vaccination complète de vaccin contre la Covid-19, suis-je totalement protégé ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Nous ne savons pas combien de temps une personne vaccinée est protégée contre la COVID-19, bien que les données des essais cliniques indiquent que la protection est très élevée pendant au moins plusieurs mois.
Il se peut qu’à l’avenir, des doses répétées des vaccins COVID-19 pourraient être nécessaires.
Même après avoir été vacciné, il est important de continuer à se protéger contre le COVID-19, par exemple en portant un masque, en gardant ses distances et en se lavant les mains, car de nouveaux variants sont en train d’apparaître contre lesquels les vaccins actuels ne sont peut-être pas efficaces.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Dois-je avoir les deux doses du vaccin contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 02-02-2021
Les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna COVID-19 nécessitent deux doses.
Vous devez recevoir les deux doses pour que le vaccin soit pleinement efficace.
Une fois la 2ème dose reçue (= vaccination complète), cela peut prendre jusqu'à trois semaines pour atteindre l'immunité maximale.
Selon les recommandations du MSIF 13/01/21
Pour quelles raisons le vaccin contre la Covid-19 a-t-il été si rapidement produit ? Peut-on avoir suffisamment confiance ?
Dernière mise à jour : 18-01-2021
Pour vacciner un humain contre une maladie virale, on utilise d'habitude la méthode classique qui consiste à injecter le virus après l'avoir inactivé et rendu inoffensif au moyen de procédés éprouvés et bien documentés. Ce qui est important dans cette méthode, c'est évidemment de s'assurer que le virus a bien été inactivé, et surtout que son injection à l'homme déclenche une réponse immunitaire suffisante chez un pourcentage élevé des personnes vaccinées (ce que l'on peut vérifier en mesurant l'apparition d'anticorps dirigés contre le virus et apparaissant dans le sang). C'est cette technique qui est utilisée lors de la vaccination contre la grippe saisonnière, et il existe déjà en Chine un vaccin anti-covid basé sur la même stratégie.
Quand on évoque aujourd'hui en Belgique une vaccination efficace disponible contre la Covid-19, nous parlons d'une vaccination de type '' ARN Messager ''. Retrouvez plus d’indications scientifiques sur l’onglet « Liens Médicaux Référencés ».
D'un point de vue efficacité, la technique ARN messager est capable de produire une double immunité qui est à la fois cellulaire et sanguine, ce qui peut expliquer les bons résultats rapportés à ce jour avec ce type de vaccin. La technique ARN permet de produire une protection vis à vis du virus en injectant seulement à l'homme un tout petit fragment du virus plutôt que le virus dans sa totalité.
La rapidité avec laquelle le vaccin ARN a été mis au point s'explique donc par les énormes progrès réalisés ces dernières années en matière de génie génétique, par le fait que cette approche nouvelle est déjà en expérimentation animale depuis plus de 10 ans, et enfin par le fait que des moyens financiers exceptionnels ont été dégagés pour mettre au point aussi vite que possible cette technique ingénieuse et efficace.
Questions/réponses extraites de l’article scientifique du Dr. Rihoux
Combien de vaccins luttant contre le Coronavirus sont-ils disponibles ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Actuellement, cinq types de vaccin anti-COVID-19 différents sont en cours d’utilisation ou de développement :
- Les vaccins ARNm : Pfizer-BioNTech, Moderna ;
- Les vaccins à vecteur viral non réplicatif : AstraZeneca/Oxford, Institut de recherche Gamaleya ;
- Les vaccins à virus inactivé : Sinovac ;
- Les vaccins à protéine : Novavax ;
- Les vaccins vivants atténués : en mars 2021, ils sont encore au stade de la recherche.
Ils agissent tous de façon différente.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
En deux mots, qu’est-ce qu’un vaccin ARNmessager ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
L’ARNm est une sorte de message génétique temporaire.
Les vaccins ARNm contiennent le code génétique de la protéine spike sous forme d’ARNm encapsulé dans de minuscules gouttes de lipides pour administration. L’ARNm contrôle la production de la protéine spike, qui est perçue et ciblée par le système immunitaire. Le système immunitaire fabrique des anticorps et des cellules T.
Il s’agit des vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Qu’est-ce qu’un vaccin à vecteur viral non réplicatif ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins à vecteur viral non réplicatif contiennent le code génétique de la protéine spike dans un vecteur viral. Ces vecteurs comprennent une capside et un mécanisme de diffusion (le plus souvent issus d’un adénovirus), mais sont incapables de se répliquer et ne peuvent donc jamais causer d’infection.
Ce type de vaccin contrôle la production de la protéine spike afin que celle-ci puisse être détectée et ciblée par le système immunitaire (comme pour les Vaccins ARNM).
Il s’agit des vaccins AstraZeneca/Oxford ou de l’Institut de recherche Gamaleya.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Qu’entend-on par vaccin à virus inactivé ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins à virus inactivé utilisent une forme inactivée du coronavirus entier.
Le coronavirus a été « tué » de manière à ce qu’il ne puisse pas pénétrer les cellules et se répliquer. Il ne peut donc pas causer la COVID-19.
Le système immunitaire reconnaît le virus entier même s’il est inactivé.
Il s’agit du vaccin Sinovac.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Que sait-on sur les vaccins vivants atténués ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins vivants atténués utilisent une forme affaiblie du virus, qui continue néanmoins de se répliquer.
Ces vaccins provoquent une infection légère chez les personnes dont le système immunitaire fonctionne normalement.
Ils peuvent être dangereux chez les personnes dont le système immunitaire est compromis et ne conviennent donc pas à de nombreux patients SEP en raison du fonctionnement de certains traitements modificateurs de la maladie.
A ce jour (mars 2021), aucun vaccin vivant atténué n’est utilisé contre le COVID-19 ; tous en sont au stade de la recherche.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Qu’est-ce qu’un vaccin à protéine ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins à protéine contiennent la protéine spike du coronavirus (et pas seulement son code génétique) ainsi qu’un adjuvant qui renforce le système immunitaire afin de garantir que la protéine spike soit ciblée.
Il s’agit du Novavax.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Les vaccins contre la Covid-19 contiennent-ils des virus vivants ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins ARNm, à vecteur viral non réplicatif, à virus inactivé ou à protéine COVID-19 ne contiennent pas de virus vivants et ne provoquent pas le COVID-19.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Chapitre II : Bon à savoir sur les vaccins contre la Covid-19 quand vous êtes atteints de SEP
J’ai développé ma SEP quelques semaines après avoir été infecté par la Covid-19 au travail. Y a-t’il un lien entre les deux ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
Il est fort probable qu’il s’agisse d’une coïncidence, mais il est difficile d’exclure à 100 % qu’il n’y a pas de lien.
Cependant, il est évident que beaucoup d’infections virales peuvent déclencher une poussée.
A l’heure actuelle, il est difficile de dire si la Covid-19 aurait pu provoquer le déclenchement d’une Sclérose en Plaques. Il s’agit d’un virus assez neuf pour lequel nous n’avons pas encore tout le recul nécessaire.
Il y a plusieurs centres, surtout universitaires, où les complications de la COVID-19 à court ou à long terme sont étudiées de façon approfondie. Il est donc à recommander : d’être suivi par un neurologue, dans un de ces centres afin d’être pris en charge de façon optimale.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Est-ce que le vaccin contre la Covid-19 est une contre-indication en cas de lésions médullaires hyper-intenses et non rehaussés sans modification ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
A l’heure actuelle, le vaccin contre la Covid-19 n’est pas contre-indiqué en cas de lésions médullaires.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Je suis traité sous Tysabri. Il parait que je ne pourrai reprendre le travail qu’une fois vaccinée ? Est-ce exact ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
Etre atteint d’une Sclérose en Plaques en étant ou pas vacciné n’influence pas l’arrêt du travail, du moins pour les travailleurs pouvant exercer leur profession en télétravail (toujours obligatoire aujourd’hui). Pour des questions spécifiques concernant l’aptitude au travail, il est recommandé de consulter le neurologue traitant et le généraliste.
Il est clairement évident que la vaccination par le plus grand nombre permettra une reprise du travail.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Je suis atteinte de SEP, les membres de mon entourage doivent-ils se faire vacciner ?
Dernière mise à jour : 02-02-2021
Oui, vous devez vous faire vacciner et eux aussi.
Si votre entourage habite avec vous ou si vous avez des contacts étroits avec lui, votre entourage doit se faire vacciner. Ceci vous permettra de réduire l'impact du virus.
Selon les recommandations du MSIF 13/01/21
Je suis atteint de SEP, dois-je me faire vacciner contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Toutes les personnes atteintes de SEP doivent se faire vacciner contre le COVID-19
Les personnes atteintes de SEP doivent se faire vacciner dès qu’elles en ont la possibilité.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
J’ai déjà été infectée par la Covid-19 et je suis atteinte de SEP. Dois-je me faire vacciner ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Oui, avoir été infecté par la COVID-19 et être rétabli, ne vous protège pas indéfiniment d'une infection future à la COVID-19. Il faut donc rester prudent et vous faire vacciner dès que vous serez guéri et que vous en aurez la possibilité.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Les vaccins anti-Covid peuvent-il déclencher une poussée de SEP ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins ARNm, à vecteur viral non réplicatif, à virus inactivé ou à protéine COVID-19 sont pas susceptibles de déclencher une poussée de SEP ou d'aggraver vos symptômes chroniques.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Les patients SEP encourent-t-ils plus de complications que la population générale en recevant un vaccin anti Covid ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Lorsqu’ils reçoivent un vaccin ARNm, à vecteur viral non réplicatif, à virus inactivé ou à protéine COVID-19, les patients SEP n’encourent pas plus de complications qu’une autre personne.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Combien de personnes atteintes de SEP ont-elles participé aux essais cliniques sur les vaccins ARNm ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Parmi les personnes qui ont participé aux essais cliniques sur les vaccins à ARNm, nous ne savons pas combien d’entre elles étaient atteintes de SEP. Dès lors, les données sur l'innocuité et l'efficacité des vaccins COVID-19 à ARNm dans le cas précis des personnes atteintes de SEP ne sont pas encore disponibles.
Toutes les recommandations issues du MSIF et de l’ensemble des neurologues sont basés sur les données de la population générale dans les essais cliniques sur les vaccins et guidés par l'expérience antérieure concernant la vaccination des personnes atteintes de SEP.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
En ayant la SEP et en me faisant vacciner, puis-je baisser ma garde ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Même après avoir été vacciné, il est important de continuer à se protéger contre le COVID-19, par exemple en portant un masque, en gardant ses distances et en se lavant les mains, car de nouveaux variants sont en train d’apparaître contre lesquels les vaccins actuels ne sont peut-être pas efficaces.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Je suis atteint de SEP, est-il bon que je reçoive un vaccin vivant atténué ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
A l’heure actuelle, un tel type de vaccin n’est pas encore disponible pour traiter la Covid-19. Les vaccins vivants atténués sont encore au stade de la recherche.
MAIS ils doivent être évités pour une personne atteinte de SEP. Il sera donc important, une fois que ce type de traitement sera disponible, de savoir quel vaccin on vous administrera.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Chapitre III : Avoir un traitement SEP et se faire vacciner
Suite à ma SEP, mon médecin me recommande le vaccin Pfizer et non Moderna qui aurait des effets sur la Myéline. Si tel est le cas, les autorités pourront-elles en tenir compte ? Puis-je demander un vaccin plus qu’un autre ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
A ce jour, les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna n’ont pas montré d’effet négatif sur la myéline.
Pour le vaccin Moderna, il y a eu des cas de paralysie faciale sans qu’on puisse établir un lien de causalité avec le vaccin. Notamment, l’incidence des cas de paralysie faciale dans l’étude ne semble pas différer de celle de la population générale, qui est très basse.
Actuellement, il n’est pas clair si on a la possibilité de choisir le vaccin qu’on souhaite recevoir. Il faudra sans doute attendre un 2ème moment pour cela. Par contre, durant la phase actuelle, la personne conserve la possibilité de postposer le moment de la vaccination.
Il se peut que lorsque d’autres vaccins seront arrivés et disponibles en Belgique, le médecin prescripteur aura la possibilité de proposer tel vaccin plus qu’un autre. Mais nous ignorons pour l’instant quand nous arriverons à cette phase. Lorsque nous aurons plus de choix, l’avis des infectiologues sera très important pour choisir quel vaccin est le mieux adapté à chaque situation.
Il est à noter que nous n’avons pas constaté d’effets secondaires graves dans les études des vaccins Pfizer et Moderna, ni après leur mise sur le marché. A ce stade, les bénéfices des vaccins semblent donc bien supérieurs aux risques. Le vaccin est donc recommandé.
Bien entendu, toute discussion est toujours envisageable auprès de son neurologue.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Que pouvez-vous dire sur le vaccin Astrazeneca ? Sera-t-il prochainement disponible et est-il recommandé pour une personne ayant la SEP ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Depuis début mars, le vaccin Astrazeneca est administré pour tout type de personne, quelque soit l’âge, avec ou sans pathologie. Selon les experts, il ne serait pas défavorable pour les personnes ayant développé une SEP.
Dans les études liées au vaccin Astrazeneca, il y a eu un cas de SEP chez une personne ayant reçu le vaccin. Un panel de neurologues indépendants a évalué le cas et a estimé que la personne avait la SEP avant la vaccination. Le hasard a fait que la maladie a été détectée au moment du vaccin contre la Covid-19.
Dans les études liées au vaccin Astrazeneca, un cas de Myélite transverse (= inflammation de la moelle épinière) a également été diagnostiqué. Des Myélite transverse peuvent survenir avec d’autres types de vaccinations, tout en restant un effet secondaire très rare.
Il est possible qu’il existe un lien entre le virus et la myélite transverse, de même qu’entre le vaccin et la myélite transverse, mais ceci reste de l’ordre de l’hypothèse. Il n’y a pas eu d’autre cas de myélite rapportés depuis que le vaccin Astrazeneca est utilisé au Royaume Uni ou dans d’autres Pays. Il faut rester prudent et discuter avec le neurologue si un des vaccins existants est plus adapté.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Est-ce que les patients qui prennent du Mavenclad rencontrent-ils des problèmes après un certain temps ? Le vaccin contre la Covid-19 est-il conseillé pour les patients étant sous Mavenclad ?
Dernière mise à jour : 11-03-2021
Le Vaccin ARN n’est pas un vaccin vivant, donc il ne doit pas être dangereux pour un patient sous traitement immunosuppresseur.
Faut-il faire quelque chose de particulier quand un patient est sous immunosuppresseurs et qu’il se fait vacciner ?
Une discussion avec le neurologue est recommandée surtout lorsqu’on reçoit des traitements IV (Ocrevus, Lemtrada) ou du Mavenclad afin d’évaluer si un délai temporel est à prévoir entre la vaccination et la prochaine cure.
https://www.fondation-charcot.org/fr/actualites/sclerose-en-plaques-et-vaccination-covid-19
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Etant infirmière, atteinte de SEP, et traitée sous Ocrevius, puis-je me faire vacciner ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
Le Vaccin ARN n’est pas un vaccin vivant, donc il ne doit pas être dangereux pour un patient sous traitement immunosuppresseur.
Faut-il faire quelque chose de particulier quand un patient est sous immunosuppresseurs et qu’il se fait vacciner ? Une discussion avec le neurologue est recommandée surtout lorsqu’on reçoit des traitements IV (Ocrevus, Lemtrada) ou du Mavenclad afin d’évaluer si un délai temporel est à prévoir entre la vaccination et la prochaine cure.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Les traitements de la SEP risquent-ils d’avoir un impact sur les vaccins ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
Peut-être que certains médicaments pourraient réduire l’efficacité du vaccin, mais les régimes avec deux doses de vaccin devraient pouvoir représenter une stimulation suffisante du système immunitaire même quand on prend des médicaments immunosuppresseurs.
Les vaccins vivants restent contre-indiqués lorsqu’on reçoit un traitement immunomodulateur ou immunosuppresseur
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna sont-ils sans danger pour une personne atteinte de SEP ?
Dernière mise à jour : 02-02-2021
Oui, ils sont sans danger.
Les vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech et Moderna) ne contiennent pas de virus vivant et ne causeront pas de maladie COVID-19.
Ils ne sont pas susceptibles de déclencher une poussée de SEP ou d'aggraver les symptômes chroniques. Le risque de contracter le COVID-19 l'emporte de loin sur tout risque de poussée suite au vaccin.
Selon les recommandations du MSIF 13/01/21
Les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna sont-ils sûrs avec les traitements de fond ?
Dernière mise à jour : 02-02-2021
Oui, continuez votre traitement de fond à moins que votre neurologue ne vous conseille de l'arrêter ou de le retarder. L'arrêt brutal de certains traitements peut entraîner une aggravation importante de la maladie. Sur la base de données d'études antérieures sur d'autres vaccins et les traitements de fond, recevoir les vaccins ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna) tout en prenant n'importe quel traitement de fond est sans danger. Certains traitements de fond peuvent rendre le vaccin moins efficace, mais il fournira quand même une certaine protection.
Pour les patients qui prennent ofatumumab, alemtuzumab, cladribine, ocrelizumab ou rituximab, vous devrez peut-être coordonner le moment de votre vaccin avec le moment de votre dose de traitement. Discutez avec votre neurologue pour déterminer le meilleur moment pour vous.
Selon les recommandations du MSIF 13/01/21
J’ai la sep et je prends le traitement Gilenya. Est-ce que je dois me faire vacciner ou est-ce qu'il y a un risque entre le vaccin et les immunosuppresseurs ?
Dernière mise à jour : 19-02-2021
Actuellement, aucune donnée dans les études n’indique un risque de réaction auto-immunitaire lié aux vaccins à ARN. Bien entendu, il n’y a pas eu beaucoup de personnes ayant la SEP intégrées dans les études. Il est donc difficile d’exclure totalement ce risque.
Toutefois, les données des campagnes de vaccinations dans d’autres Pays dans la population générale ne laissent pas soupçonner de risque auto-immun, et puisque la SEP n’est pas une contre-indication aux vaccins, des données arriveront probablement d’autres Pays dans les mois à venir.
En tant que neurologue, nous pouvons ainsi comprendre la notion de prudence de la part du patient. Mais pour l’instant, rien n’indique la contre-indication à se faire vacciner.
Le Vaccin ARN n’est pas un vaccin vivant, donc il ne doit pas être dangereux pour un patient sous traitement immunosuppresseur.
"Faut-il faire quelque chose de particulier quand un patient est sous immunosuppresseurs et qu’il se fait vacciner ?" Une discussion avec le neurologue est recommandée afin d’évaluer si un délai temporel est à prévoir entre la vaccination et la prise de son prochain traitement.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
J’ai la SEP et je suis traité sous Lemtrada. Puis-je me faire vacciner contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Il est recommandé de se faire vacciner avant le début du traitement.
https://www.fondation-charcot.org/fr/actualites/sclerose-en-plaques-et-vaccination-covid-19
Neurologue collaborateur :
Fondation Charcot
Dans le cadre de ma SEP, j’ai un traitement de 1ère ligne (Copaxone, Interferon, Aubagio, Tecfidera). Puis-je me faire vacciner ?
Dernière mise à jour : 11-03-2021
A l’heure actuelle, les études apportent la conclusion qu’il n’y a aucun risque de se faire vacciner contre la Covid-19 en étant atteint de SEP et traité sous Interferon, Copaxone, Aubagio ou Tecfidera.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Je suis traité sous Tysabri. Puis-je me faire vacciner contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 11-03-2021
A l’heure actuelle, les études apportent la conclusion qu’il n’y a aucun risque de se faire vacciner contre la Covid-19 en étant atteint de SEP et traité sous Tysabri.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Je suis traité sous Gilenya. Puis-je me faire vacciner contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 11-03-2021
A l’heure actuelle, les études apportent la conclusion qu’il n’y a aucun risque de se faire vacciner contre la Covid-19 en étant atteint de SEP et traité sous Gilenya.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
En étant traité sous Lemtrada, suis-je plus sujet à développer la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Davantage de données sur l'utilisation du Lemtrada pendant la pandémie de COVID-19 sont nécessaires pour évaluer leur innocuité. Ce traitement réduit le nombre des lymphocytes (les lymphocytes sont un type de globule blanc qui aide le corps à résister aux infections), si bien que les personnes traitées sous Lemtrada sont peut-être moins capables de résister aux infections et doivent se montrer particulièrement vigilantes afin d’éviter les risques de contamination par le COVID-19.
Il est préférable de consulter votre neurologue au sujet des risques et des avantages du report du traitement. Les personnes sont fortement encouragées à ne pas arrêter le traitement sans l'avis de leur clinicien.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
En étant traitée sous Mavenclad, suis-je plus sujet à développer la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Davantage de données sur l'utilisation du Mavenclad pendant la pandémie de COVID-19 sont nécessaires pour évaluer leur innocuité. Ce traitement réduit le nombre des lymphocytes (les lymphocytes sont un type de globule blanc qui aide le corps à résister aux infections), si bien que les personnes traitées sous Mavenclad sont peut-être moins capables de résister aux infections et doivent se montrer particulièrement vigilantes afin d’éviter les risques de contamination par le COVID-19.
Il est préférable de consulter votre neurologue au sujet des risques et des avantages du report du traitement. Les personnes sont fortement encouragées à ne pas arrêter le traitement sans l'avis de leur clinicien.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Puis-je subir une greffe des cellules souches en période de pandémie ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
La greffe de cellules souches hématopoïétiques autologues (HSCT) comprend un traitement de chimiothérapie intensive. Cela affaiblit gravement le système immunitaire pendant un certain temps.
Il est recommandé aux patients subissant une HSCT de prolonger leur période d’isolement d’au moins six mois durant la pandémie.
Si cela est possible, en concertation avec leur neurologue, il conviendrait de reporter la procédure. Si la HSCT est réalisée, la chimiothérapie doit être administrée dans des chambres isolées des autres patients hospitalisés.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
De manière générale, un vaccin anti-COVID-19 peut-il être administré à un patient SEP qui suit un traitement pour la SEP ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si votre neurologue ne vous conseille pas de l’arrêter ou de le retarder, une personne SEP doit continuer son traitement de fond. L'arrêt brutal de certains traitements de fonds peut entraîner une aggravation importante de la maladie.
Il n’est pas dangereux de se faire vacciner contre le COVID-19 lorsque vous suivez un traitement de fond.
Le fait de retarder le début d’un traitement ou de modifier son calendrier n’est pas une question de sécurité, c’est une stratégie qui permet de maximiser l’efficacité du vaccin (voir les questions relatives au calendrier des traitements ci-après).
Certains traitements de fonds peuvent réduire l’efficacité du vaccin anti-COVID-19, car ils réduisent la capacité à développer une réaction immunitaire. MAIS, le patient reste capable de réagir au vaccin et la vaccination réduit le risque de développer un COVID-19 sévère.
Quel calendrier respecter entre la prise de lu Gilenya (Fingolimod) et l’administration du vaccin anti-COVID-19 ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Faites-vous vacciner de manière à recevoir le deuxième vaccin deux à quatre semaines avant le début d’un traitement Gilenya.
Si vous suivez déjà ce traitement, continuez de le suivre tel qu’il a été prescrit et faites-vous vacciner dès qu’on vous le propose.
En prenant un traitement de fonds pour la SEP, à quel moment est-il plus conseillé de se faire vacciner contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous avez la possibilité de planifier votre vaccination, prenez contact avec votre neurologue afin de l’organiser au mieux en fonction de la prise de votre traitement. Cette démarche devrait permettre d’assurer que le vaccin reste capable de créer des anticorps contre la COVID-19, en évaluant le risque posé par la COVID-19 (sur le type des populations vulnérables) et de l’état d’avancement de votre SEP.
Pour plus d’indications selon votre traitement, voyez la FAQ ciblant la question en lien avec votre traitement.
Puis-je être vaccinée si je viens de prendre ou si je vais prendre du Copaxone (acétate de glatimère) ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous êtes sur le point de commencer la Copaxone pour la première fois, n’attendez pas d’avoir été vaccinée contre la COVID-19.
Si vous êtes déjà sous ce traitement, il n'est pas nécessaire de modifier votre calendrier de traitement.
Puis-je me faire vacciner contre la Covid-19 en même temps que la prise de mon Interferon ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous êtes sur le point de commencer l’Interferon pour la première fois, n’attendez pas d’avoir été vacciné contre la COVID-19.
Si vous êtes déjà sous ce traitement, il n'est pas nécessaire de modifier votre calendrier de traitement.
Puis-je me faire vacciner contre le Coronavirus en même temps que la prise de l’Aubagio (tériflunomide) ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous êtes sur le point de commencer l’Aubagio pour la première fois, n’attendez pas d’avoir été vacciné contre la COVID-19.
Si vous êtes déjà sous ce traitement, il n'est pas nécessaire de modifier votre traitement.
Puis-je être vaccinée si je viens de prendre ou si je vais prendre mon traitement Tecfidera (fumarate de monométhyle) ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous êtes sur le point de commencer le Tecfidera pour la première fois, n’attendez pas d’avoir été vaccinée contre la COVID-19.
Si vous êtes déjà sous ce traitement, il n'est pas nécessaire de modifier votre calendrier de traitement.
Je suis traité sous Lemtrada (alemtuzumad), quand puis-je me faire vacciner ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous êtes sur le point de commencer le Lemtrada, faites-vous vacciner contre la COVID-19 de manière à recevoir la deuxième dose du vaccin deux à quatre semaines avant le début de votre traitement.
Si vous êtes déjà suivie sous Lemtrada, envisagez de commencer la vaccination au moins 12 semaines après votre dernière dose de traitement. Si possible, attendez au moins quatre semaines avant de reprendre votre traitement.
Il n’est pas toujours possible de respecter un tel calendrier et il est donc peut-être plus important de vous faire vacciner dès que cela vous est proposé plutôt que de le combiner de façon optimale avec votre traitement. Une bonne discussion avec votre neurologue s’impose.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Je suis traité sous Movenclad (cladribine), quand puis-je me faire vacciner ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous êtes sur le point de commencer le Movenclad, faites-vous vacciner contre la COVID-19 de manière à recevoir la deuxième dose du vaccin deux à quatre semaines avant le début de votre traitement.
Si vous êtes déjà suivie sous Movenclad, envisagez de commencer la vaccination au moins 12 semaines après votre dernière dose de traitement. Si possible, attendez au moins quatre semaines avant de reprendre votre traitement.
Il n’est pas toujours possible de respecter un tel calendrier et il est donc peut-être plus important de vous faire vacciner dès que cela vous est proposé plutôt que de le combiner de façon optimale avec votre traitement. Une bonne discussion avec votre neurologue s’impose.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Pour ma SEP, je dois prendre de l’Ocrévus (ocrelizumab), m’est-il conseillé de me faire vacciner contre la Covid-19 avant ou après la prise de mon traitement ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Si vous allez démarrer pour la première fois le traitement sous Ocrévus, faites-vous vacciner de manière à recevoir la deuxième dose du vaccin deux à quatre semaines avant le début de votre traitement.
Si êtes déjà suivie sous Ocrévus, envisagez de commencer la vaccination au moins 12 semaines après votre dernière dose de traitement. Si possible, attendez au moins quatre semaines après le deuxième vaccin avant de reprendre l’Ocrévus.
Il n’est pas toujours possible de respecter un tel calendrier et il est donc peut-être plus important de vous faire vacciner dès que cela vous est proposé plutôt que de le combiner de façon optimale avec votre traitement. Il est impératif d’en discuter avec votre neurologue.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Dans le cadre de ma SEP, puis-je prendre des stéroïdes à fortes dose en même temps que le vaccin contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Faites-vous vacciner 3 à 5 jours après votre dernière dose de stéroïdes.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Chapitre IV : À propos des effets secondaires…
Si je me fais administrer le vaccin, en ayant la SEP, suis-je susceptible de développer des effets secondaires ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins peuvent provoquer des effets secondaires, que vous soyez ou non atteint de SEP, notamment de la fièvre ou de la fatigue.
Une fièvre peut aggraver temporairement les symptômes de SEP, mais ils devraient revenir au niveau précédent après la disparition de la fièvre. Si vous avez ressentis des effets secondaires lors de la première dose, il est impératif de vous faire administrer la deuxième dose afin qu’il soit pleinement efficace.
Si vous ressentez de la fièvre, de l’inconfort musculaire ou de la fatigue, c’est le signe que le vaccin est en train d’agir. Votre corps provoque une réponse immunitaire contre le virus, et commence donc à vous protéger.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Avec la SEP, peut-on réellement exclure un risque auto-immunitaire avec l’administration du vaccin RNA ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
Actuellement, aucune donnée dans les études n’indique un risque de réaction auto-immunitaire lié aux vaccins à ARN.
Bien entendu, il n’y a pas eu beaucoup de personnes ayant la SEP intégrées dans les études. Il est donc difficile d’exclure totalement ce risque.
Toutefois, les données des campagnes de vaccinations dans d’autres Pays dans la population générale ne laissent pas soupçonner de risque auto-immun, et puisque la SEP n’est pas une contre-indication aux vaccins, des données arriveront probablement d’autres Pays dans les mois à venir.
En tant que neurologue, nous pouvons ainsi comprendre la notion de prudence de la part du patient. Mais pour l’instant, rien n’indique la contre-indication à se faire vacciner.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
Doit-on craindre des effets secondaires dangereux, immédiats ou tardifs, liés à une vaccination anti Covid ?
Dernière mise à jour : 27-01-2021
A l’heure actuelle, le plus grand risque qui menace chaque humain est de se faire contaminer par le virus. La Covid (c’est-à -dire la maladie provoquée par le virus) est une maladie qui peut être mortelle, qui peut être extrêmement pénible et qui peut aussi laisser des séquelles parfois invalidantes. Le risque de développer cette maladie hautement contagieuse est très élevé chez toute personne non vaccinée.
Par contre, la vaccination qui se pratique actuellement chez des millions de personnes, et tout particulièrement chez des personnes fragiles et des personnes à risques se révèle très peu dangereuse chez une toute grande majorité de sujets. Il n’y a aucune raison théorique de croire que des effets négatifs de cette vaccination pourraient survenir à long terme, même si tout humain sait qu’il n’existe jamais de certitude sur cette terre.
Face à la menace exercée par la pandémie qui poursuit inexorablement son petit bonhomme de chemin, l’homme n’a guère le choix : entre deux risques, il doit choisir le moindre, et le moindre risque, c’est ce vaccin qui vous protège.
Dr JP RIHOUX.
Quels seraient les effets secondaires immédiats du vaccin ARN Messager contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 18-01-2021
Tous les vaccins utilisés classiquement contre une variété d'agents pathogènes produisent des effets secondaires immédiats. Il en va de même pour le vaccin ARN messager contre la Covid-19.
Les effets secondaires sont variés et de courte durée :
- A l'endroit d'injection, on peut observer l'apparition d'une rougeur, d'un gonflement modéré ou même d'un œdème plus ou moins important, et d'une douleur localisée.
- Pour certaines personnes, le vaccin peut produire de la fièvre plus ou moins prononcée, de la fatigue, des céphalées ou des douleurs généralisées, ne durant généralement pas plus de 48 heures.
- Dans de rares cas, des réactions allergiques sévères essentiellement chez des personnes présentant déjà une allergie bien documentée.
Questions/réponses extraites de l’article scientifique du Dr. Rihoux
Peut-on développer une réaction allergique au vaccin ARN contre la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 18-01-2021
Dans de rares cas, des réactions allergiques sévères peuvent se développer chez des personnes présentant déjà une allergie bien documentée.
Mais cette réaction allergique ne signifie absolument pas que la molécule injectée lors de la vaccination contient un élément dangereux.
Il est bien connu qu'une personne allergique peut développer une réaction allergique même violente vis à vis de la substance la plus banale qui soit, comme un aliment (la cacahuète), un animal (le chat, la guêpe), une série de médicaments. Ce n'est pas vraiment un produit en particulier qui est en la cause, mais bien l'organisme de la personne allergique qui répond de manière anormale à un ou plusieurs produits.
Cette réaction ne remet donc pas en cause de se faire administrer le vaccin.
Questions/réponses extraites de l’article scientifique du Dr. Rihoux
J’hésite à me faire vacciner car j’ai peur des effets secondaires retardés liés à la prise du vaccin ARN Messager contre la Covid-19. Qu’en pensez-vous ?
Dernière mise à jour : 18-01-2021
A l’heure actuelle, il n'existe pas de raison théorique de croire que le vaccin de type ARN Messager peut provoquer des effets secondaires retardés. Pour en être certain, il faut utiliser le produit sur une large population pendant plusieurs années.
Disons que le risque est théoriquement faible, et les spécialistes en matière d'immunologie estiment que ce risque est très certainement plus faible que le risque causé par une pandémie corona qui se poursuivrait de manière incontrôlable pendant plusieurs années.
Il faut mesurer les données que nous avons aujourd’hui :
- Actuellement, nous savons que la pandémie fait un nombre impressionnant de victimes : le nombre de morts causé par ce virus est cinq fois plus élevé que celui causé par le virus Influenza.
- Un pourcentage non négligeable de patients contaminés par le corona virus gardent des séquelles invalidantes plusieurs mois après la phase aiguë de leur maladie.
- Une partie relativement importante de la population des pays développés fait actuellement la démonstration assez évidente qu'elle est peu ou même très peu disposée à accepter une discipline collective stricte qui permettrait de contenir la pandémie corona à un niveau acceptable pour tous.
Au vu de ces facteurs, il n’existe donc pas d’autre option qu'une vaccination efficace à très large échelle pour éviter le drame qui est en train de se dérouler sous nos yeux. Refuser le vaccin signifierait qu'on choisit de se soumettre passivement à la loi de la sélection naturelle, c'est à dire cette loi qui conduit à l'élimination des individus les plus vulnérables. Existe-t-il des raisons de faire pareil choix aujourd'hui face à la Covid-19 alors que l'humanité a refusé semblable option face à la variole, à la diphtérie ou à la poliomyélite et à bien d'autres maladies?
Se faire vacciner apparaît donc aujourd'hui comme l'option la plus raisonnable qui soit afin d'atteindre l'immunité collective suffisante pour mettre fin à cette pandémie dramatique.
Questions/réponses extraites de l’article scientifique du Dr. Rihoux
Les vaccins contre la Covid-19 sont-ils suffisamment sûr pour éviter des modifications génétiques ?
Dernière mise à jour : 22-03-2021
Les vaccins agissent en utilisant :
- une partie du virus qui cause la maladie (par exemple: code génétique ou protéine de spicule (spike)),
- ou une version inactivée
- ou une version atténuée du virus,
Afin de déclencher une réaction du système immunitaire humain. A son tour, le corps fabrique des anticorps et des cellules T (type particulier de globule blanc) qui combattent le virus et l’empêchent de pénétrer et de contaminer d’autres cellules du corps.
Ces vaccins n’entraînent aucune modification génétique du corps, ne pénètrent pas le cerveau et ne peuvent pas modifier le code génétique d’un fœtus.
Selon les recommandations du MSIF 05/03/21
Chapitre V : À propos des personnes considérées comme prioritaires…
Atteint de SEP, suis-je une personne à risque qui me permettrait de me faire vacciner dès que possible ?
Dernière mise à jour : 02-02-2021
Les personnes atteintes de SEP progressive, les personnes plus âgées, celles qui ont un niveau de handicap physique plus élevé, celles qui souffrent de certaines conditions médicales (p. Ex. Diabète, hypertension artérielle, obésité, maladies cardiaques et pulmonaires) font partie des groupes présentant le risque d'hospitalisation le plus élevé en raison du COVID-19 et devraient se faire vacciner dès que le vaccin sera disponible pour eux
Selon les recommandations du MSIF 13/01/21
Je suis atteinte de Sclérose en Plaques, serai-je prioritaire si actuellement mes symptômes liés à la SEP demeurent minimes ? J’ai moins de 45 ans, et atteint de SEP sous traitement, puis-je quand-même être considérée comme personne prioritaire ?
Dernière mise à jour : 01-02-2021
Pour la Sclérose en Plaques et les autres maladies inflammatoires chroniques touchant le système immunitaire, déjà d’autres vaccins sont recommandés et considérés comme prioritaires à faire (ex vaccin antigrippe).
La décision de « priorité » est prise à un niveau supérieur et non par les neurologues.
Pour rappel, les patients atteints de troubles cardiaques, pulmonaires, de diabète, ou étant suivis en oncologie sont considérés comme prioritaires.
Une personne atteinte de SEP sous traitement ne semble, actuellement, pas être une personne plus à risque qu’une personne du même âge, à moins d’avoir des problèmes cardiaques ou pulmonaires surajoutés ou un EDSS élevé. Au vu de cela, la SEP n’est pas considérée comme une pathologie accordant la priorité au vaccin. Au vu de cela, la SEP n’est pas considérée comme une pathologie accordant la priorité au vaccin.
Néanmoins, il est d’avis unanime de la part des neurologues pour dire, qu’un critère de dangerosité lié à l’infection au Corona peut être pris dans le critère de priorité : Une personne souffrant de SEP, ayant un EDSS élevé (à partir de 7) et donc plus avancé dans la maladie devrait être considérée comme prioritaire. Ce type de patient est plus fragile, développant souvent d’autres cas de morbidité (obésité, capacité pulmonaire réduite), et donc doit davantage être rapidement protégé.
En somme, un patient atteint de Sclérose en Plaques qui est jeune et actif n’est actuellement pas considéré comme prioritaire car son risque d’avoir une forme grave de COVID-19 est faible.
Comme d’autres infections virales, la COVID-19 pourrait déclencher une poussée de SEP : ceci semble être une autre raison de recommander le vaccin aux personnes atteintes de SEP et devrait être tenu en considération lorsqu’on évalue l’ordre de priorité des vaccinations.
Neurologue collaborateur :
Dr. Perrotta – Neurologue Centre Hospitalier Erasme
En tant que patient atteint de SEP, qui va nous contacter afin de se faire vacciner ?
Dernière mise à jour : 08-02-2021
La SEP est en effet une pathologie neurologique chronique. Ce devraient être les médecins généralistes qui renseigneront leurs patients pour qu’ils puissent être vaccinés en priorité.
En attendant, il est important de rappeler que ce n’est pas la SEP en soi qui présente un risque d’attraper le Covid ou de développer une forme grave, mais bien la mobilité nettement réduite (si c’est le cas) et les facteurs de risque classiques, tels que l’obésité, le diabète les maladies cardiaques et pulmonaires sous-jacentes.
Information du Conseil Médical de la Ligue.
Vaccin antigrippe
Pour quelle catégorie de personnes la vaccination contre la grippe est-elle recommandée ?
Dernière mise à jour : 15-01-2021
La vaccination contre la grippe est recommandée pour plusieurs catégories de personnes :
- les personnes de plus de 50 ans,
- les personnes séjournant dans un établissement de soins,
- les personnes atteintes d'une maladie chronique sous-jacente des poumons, du cœur, du foie, des reins,
- les personnes atteintes de diabète,
- les femmes enceintes,
- les personnes en surpoids (IMC> 35),
- les personnes à mobilité réduite en raison d'un trouble neurologique,
- le personnel du secteur de santé.
Information du Conseil Médical des Ligues SEP
Est-il prudent de se faire vacciner contre la grippe lorsqu’une personne est atteinte de Sclérose en Plaques ?
Dernière mise à jour : 15-01-2021
Les personnes atteintes de SEP ne présentent pas un risque accru de grippe, soit en raison du diagnostic lui-même, soit en raison des traitements qu'elles peuvent prendre pour cette maladie.
Aucunes preuves ne suggèrent que la vaccination contre la grippe soit contre-indiquée chez les personnes atteintes de SEP.
La décision de se faire vacciner ou non doit donc être basée sur la survenue de facteurs de risque courants de grippe. Bien souvent, votre neurologue vous conseillera de vous faire vacciner.
2ème vague
Je suis atteint de SEP et mon époux/épouse vient d’être testé(e) positif/ve à la Covid-19. A quoi dois-je être vigilant(e) ?
Dernière mise à jour : 20-11-2020
Il faut impérativement que vous vous mettiez en quarantaine, en vous isolant à la maison pendant dix jours.
Durant cet isolement il vous faudra :
- Approcher le moins possible les membres de l’entourage qui vivent avec vous ;
- Désinfecter le plus régulièrement les objets communs que vous utilisez (y compris les poignées de portes, les téléphones, les WC,…) ;
- Aérer le plus possible les pièces de vie.
Après cette période d’isolement, il vous faut rester prudent encore quatre jours, tout en maintenant les gestes barrières et les mesures d’hygiène.
Source : « En Marche 5/11/20 » et Dr. Hoornaert.
Je suis atteint de SEP et j’ai l’impression que mon état de santé se dégrade. Je ne sais pas si il s’agit d’une poussée ou d’une autre infection, que dois-je faire ?
Dernière mise à jour : 18-11-2020
Les personnes atteintes de SEP doivent consulter un médecin si elles constatent une altération de leur santé pouvant suggérer une récurrence ou un problème d’infection.
En cette période de deuxième vague, les hôpitaux étant surchargés, il vaut mieux prendre contact avec son médecin par téléphone ou téléconsultation.
Dans de nombreux cas, les récurrences peuvent être gérées à la maison.
Atteinte de SEP, je suis enceinte et la hausse de la pandémie me fait peur. Quels conseils pouvez-vous me donner ?
Dernière mise à jour : 18-11-2020
En ce moment, il n’existe pas de conseils spécifiques pour les femmes enceintes atteintes de Sclérose en Plaques et de l’impact de la COVID-19.
Des informations générales sur la Covid-19 et la grossesse sont disponibles auprès de l’Organisation mondiale de la Santé. ( https://www.who.int/fr/news/item/01-09-2020-new-research-helps-to-increase-understanding-of-the-impact-of-covid-19-for-pregnant-women-and-their-babies ).
Mon enfant est atteint de SEP. J’ai peur que son état ne s’aggrave durant cette seconde vague. Que puis-je envisager ?
Dernière mise à jour : 18-11-2020
Il n’y a pas de conseils spécifiques pour les enfants atteints de SEP.
Il doit rester actif.
Si une altération de son état de santé ou un problème d’infection venait à être constaté, il faut contacter par téléphone son médecin et envisager avec lui ce qui lui a lieu de faire. Dans un premier temps, privilégié le la téléconsultation.
En cette période de seconde vague, quelles sont les précautions à prendre en tant que personne atteinte de SEP ?
Dernière mise à jour : 18-11-2020
Les gestes barrières validées lors de la première vague restent de mises, à savoir :
- Garder ses distances (minimum de 1,5 m), tant en intérieur qu’en plein air.
- Portez un masque quand vous êtes en contact avec une autre personne.
- Portez le masque de manière correcte, en cachant bien le nez et la bouche entre autre. Touchez le masque le moins possible afin qu’il reste le plus stérile possible.
- Evitez les endroits très fréquentés, surtout en intérieur.
- Lavez-vous fréquemment les mains à l’eau et au savon ou avec un gel à base d’alcool (les plus efficaces contiennent 70 % d’alcool).
- Evitez de vous toucher les yeux, le nez ou la bouche, sauf si vos mains sont propres.
- Toussez ou éternuez dans votre coude ou dans un mouchoir.
- Nettoyez et désinfectez fréquemment les surfaces, surtout lorsqu’elles sont touchées régulièrement.
- Restez le plus actif possible, par des activités qui amélioreront votre état psychique et de bien-être.
- Pratiquez une activité physique en plein air en maintenant vos distances restent conseillées.
En cette deuxième vague, soyez attentifs aux conseils suivants :
- Parlez à votre médecin de l’optimisation de vos plans de soins actuels, soit en consultation vidéo, soit en face à face lorsque c’est nécessaire.
- Ne renoncez pas à vous rendre chez votre médecin ou centre médical ou à l’hôpital si votre état de santé l’exige.
- Faites-vous vacciner contre la grippe saisonnière lorsque le vaccin est disponible et encouragez votre famille à en faire de même.
- Le personnel soignant et les membres de famille qui vivent avec ou voient régulièrement une personne atteinte de SEP appartenant à l’une des catégories à risques plus élevés doivent également suivre ces recommandations afin de réduire les chances d’apporter la Covid-19 au domicile de cette personne.
Déconfinement 1er vague
Déconfinement médical
Ma kinésithérapie, pour rééducation vésicale, me demande de la contacter si je veux reprendre les séances. Que dois-je faire ?
Dernière mise à jour : 11-05-2020
La première étape est d’en parler à son Neurologue ou Médecin Traitant qui connait la situation médicale individuelle du patient. Il doit définir le statut COVID du patient ainsi que celui du kiné. Ce dernier doit juger de la pertinence de l’indication du soin.
Il faut enfin moduler celle-ci en fonction de la situation du patient, de son traitement et de ses éventuels effets secondaires (à discuter avec le neurologue).
Pour plus d’indications sur la prise en charge kiné durant la crise sanitaire, répertoriez-vous à la procédure officielle.
Mon conjoint a la SEP et est traité par Gilenya. Je suis sous traitement immunosuppresseure, Je travaille dans l’enseignement et je dois reprendre le travail. Dois-je formuler des demandes particulières auprès de ma direction ?
Dernière mise à jour : 28-05-2020
Si les mesures de sécurité sanitaire prescrites par le Conseil national de sécurité (distanciation, masque, hygiène des mains, classes non surchargées…) sont suivies, le risque d’infection ne devrait pas être majoré.
Les écoles semblent extrêmement bien sensibilisées et mettent tout en œuvre pour les respecter.
Si il persiste un doute, le médecin du travail et l’employeur restent évidement les interlocuteurs à privilégier.
Il faut aussi prendre en considération le dossier médical du patient atteint de SEP. Il vaut mieux donc prendre contact avec son neurologue ou médecin traitant afin d’avoir une opinion médicale individuelle et de connaître la meilleure attitude à adopter.
Une fois que des mesures de levée du confinement seront prises, en tant que personnes atteintes de SEP, pourrons-nous directement sortir et revoir du monde ? Ne vaut-il pas mieux être prudent et patienter tranquillement chez soi ?
Dernière mise à jour : 28-04-2020
Certaines mesures de levée du confinement sont envisagées dès le mois de mai. Malheureusement, à l’heure actuelle, nous ne disposons pas de vaccins et sans doute n’arrivera-t-il pas avant l’an prochain.
Les personnes atteintes de SEP, comme tout un chacun, doivent rester très prudentes en allant à la rencontre d’autres personnes. Elles devront redoubler d’efforts. L’usage du masque, du maintien de la distance entre deux personnes, de l’hygiène des mains, sont autant de mesures à ne pas prendre à la légère. Des conseils seront certainement indiqués par les neurologues dans les prochaines semaines afin que les patients ne s’exposent pas trop vite et trop longtemps tant à l’extérieur qu’auprès d’autres personnes.
Déconfinement professionnel
Concernant la reprise des activités professionnelles par les personnes atteintes de sclérose en plaques, au moment où le déconfinement sera d’application, y a-t-il une mesure de prudence « spécifique » à suivre?
Dernière mise à jour : 28-05-2020
Réponse bien difficile à l'heure actuelle.
Il faut considérer que les patients SEP et NMO, traités par immunosuppresseurs (ou en lymphopénie) ou présentant une comorbidité (HTA, cancer, atteinte pulmonaire, cardiaque ou ayant un diabète ou un âge > 65 ans) sont particulièrement exposés et devront probablement poursuivre le confinement et n'envisager la reprise de l'activité professionnelle que par le télétravail.
Les autres patients devront probablement suivre comme tout le monde mais de façon encore plus stricte les recommandations à venir lors du déconfinement progressif à savoir port du masque, hygiène des mains, distanciation sociale, limitation des activités de groupe, limitation des déplacements en particulier dans les transports en commun et aux heures de pointe...
Mais surtout, chaque patient mérite une analyse détaillée de sa situation propre avec son neurologue au préalable.
A suivre...
Cependant, si une reprise professionnelle est obligatoire, ou que vous le souhaitez, ou que vous ne sachiez faire autrement, vous devez prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires avec votre employeur en ce qui concerne : l’hygiène, le lavage des mains, la distantiation, la protextion au plexiglass (si votre travail existe un contact commercial par exemple).
Si vous êtes par exemple enseignant, chauffeur de car, vendeur (liste non exhaustive), ou que vous ne pouvez éviter le contact avec la foule et le public, il vaut mieux éviter temps que possible la reprise du travail. Prenez contact avec votre neurologue pour en discuter plus calmement.
Si vous avez des angoisses quant à un retour au travail, n’hésitez pas à en discuter avec votre neurologue. Il est toujours possible d’envisager un certificat médical dans certains cas et donc la mise en incapacité de travail pour un temps déterminé.
Vers quelle autorité les personnes atteintes de sclérose en plaques doivent s’adresser pour obtenir de l’information et des mesures de protection en cas de reprise du travail lorsque le déconfinement sera effectif ?
Dernière mise à jour : 17-04-2020
Il n’est pas simple de donner une réponse générique vu la diversité du risque en fonction des métiers.
Dans tous les cas, en cas de crainte par rapport à une infection, il faut se tourner vers le médecin du travail. C’est lui qui pourra « écarter » ou pas le travailleur.
Le médecin traitant a évidemment un rôle important dans cette évaluation. Ce dernier a d’ailleurs la possibilité d’utiliser un certificat simplifié « covid ».
Du côté des mutuelles, le message reçu de l’Inami est clair. Seule une personne infectée peut être reconnue en incapacité de travail.
En cas de mise à l’écart par le médecin du travail, à titre prophylactique, le travailleur sera sans doute dirigé vers un chômage temporaire. Avec les indemnités qui en découlent.
Pratiquement, le médecin-conseil de mutuelle garde son autonomie pour évaluer ces certificats d’incapacité, au cas par cas. Les situations sont parfois complexes, alourdies par des comorbidités sérieuses qui nous permettent d’ouvrir des droits aux indemnités de l’assurance maladie invalidité.
Dr. DEMUYNCK.
Quand le confinement sera terminé, est-il possible de directement retravailler en étant employé à mi-temps médical ?
Dernière mise à jour : 29-04-2020
Si l’accord de travail à temps partiel est toujours actif à la mutuelle, il est possible de reprendre le « mi-temps » médical à la fin du confinement selon les critères définis antérieurement (horaire, employeur…).
Si l’autorisation a pris fin durant le confinement, il faut demander au médecin-conseil de réouvrir ce droit par une déclaration préalable de reprise d’activité.
Les personnes atteintes de SEP faisant partie de la population à risque concernée par le Covid-19, il reste prudent de prendre contact avec son neurologue afin d’envisager avec lui si il est prudent, dans son cas personnel et médical, de reprendre le travail directement après la levée du confinement.
Questions médicales SEP & Covid-19
Chapitre I : Bon à savoir sur le Coronavirus (Généralités).
Le Corona est-il plus dangereux que la grippe ?
Dernière mise à jour : 15-04-2020
Oui !
Si on expose 1 individu infecté par la Covid-19 à 100 personnes, 1,4 à 3,8 autres individus vont être contaminés par la Covid-19.
Pour la grippe si on expose 1 individu infecté par la grippe à 100 personnes, 1 à 3 autres personnes vont être contaminées par la grippe.
Par contre, la Covid-19 est moins dangereux que d’autres maladies telles que la Rougeole (le coefficient se porte entre 15 à 20 personnes) ou la Coqueluche (le coefficient se rapporte entre 15 à 17 personnes).
Les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Non !
De manière globale, dans le monde, il n’y a pas de grandes différences selon les sexes.
Ce sont surtout les personnes entre 20 et 79 ans qui seront atteintes par la Covid-19.
En Belgique, les femmes ne sont pas plus touchées que les hommes. Par contre, il y aura une prédominance de femmes chez la population plus jeune et une prédominance d’hommes chez les personnes âgées entre 70 et 79 ans.
Quel est le temps d’incubation ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Le Temps d’incubation est en moyenne de 5 à 6 jours.
Peut-on être contagieux en ayant la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui !
Durant les 12 premiers jours où la personne n’a pas de symptômes, elle peut déjà être contagieuse.
Quels sont les signes évocateurs lorsque que quelqu’un est touché par la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Les signes évocateurs sont le développement de syndromes grippaux (fièvre > 38 °C, asthénie, douleurs musculaires, céphalées accompagnées de toux sèches, de difficultés respiratoires et d’essoufflements).
Deux autres symptômes plus spécifiques demeurent : perte de goût, perte ou diminution de l’odorat.
Pour certaines personnes, il peut également se produire des douleurs abdominales ou des troubles du transit.
Des formes graves sont possibles : difficulté respiratoire, qui présentent entre le 7ème et 10ème jour.
Toutes les personnes atteintes par la Covid-19 développent-elles des formes sévères ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Non !
80 % des personnes infectées par la Covid-19 développent des formes peu sévères.
15 % des formes sévères.
5 % seulement une forme critique.
Une personne peut être Covid positive et n’avoir aucun symptôme. C’est ce qu’on appelle les formes asymptomatiques. Elles seront néanmoins aussi contagieuses.
Quels sont les facteurs de risques de présenter une forme plus sévère de la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Les personnes ayant une HTA, étant diabétiques, ayant une maladie cardiovasculaire ou pulmonaire, sont plus sujettes à développer une forme plus sévère de la Covid-19.
Les personnes âgées ou fumeuses sont également des personnes pouvant faire une forme plus sévère de la maladie.
Chapitre II : Covid-19 & SEP ?
Les patients atteints de Sclérose en Plaques font-elles parties des personnes à risque pouvant développer une forme plus sévère de la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Non !
Les personnes atteintes de SEP ne sont pas plus sujettes qu’une autre à développer une infection plus sévère de la Covid-19.
Les personnes atteintes de SEP doivent-elles prendre des mesures spécifiques dans le cadre de l’infection liée de la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui !
Les mesures à respecter sont les suivantes :
- Ne pas arrêter d’emblée son traitement.
- Prendre contact avec son neurologue par téléphone pour envisager la poursuite ou non de son traitement.
- Porter un masque dès qu’elles vont à l’extérieur. L’usage des gants est également recommandé.
- Certains traitements peuvent être décalés dans le temps.
- Les traitements par Corticoïde ou Solumédrol sont à discuter au cas par cas, en essayant de les éviter si possible.
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofènes par exemple) sont à éviter en cas de température. Il faut privilégier un Paracétamol.
La Sclérose en Plaques (SEP) augmente-t-elle le risque d’infection par la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Probablement que non !
Mais en réalité nous ne savons pas.
La SEP en elle-même n’affaiblit pas nos défenses immunitaires.
Pour être infecté, il faut être exposé. Donc évitez d’être exposé !
Puis-je faire une poussée durant la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui !
L’infection par Covid-19 ne protège pas de faire une poussée.
Puis-je être vu par mon neurologue en cas de poussée ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui !
La téléconsultation sera privilégiée.
Une consultation d’urgence peut être demandée ou proposée. C’est-à -dire être reçu par son neurologue en consultation mais sans passer par le service des urgences afin de le désengorgé.
Existe-il un symptôme pour différencier le coronavirus de la SEP ?
Dernière mise à jour : 17-04-2020
Les symptômes de la SEP ne peuvent être confondus avec ceux du Corona virus, mais il existe cependant une exception : c’est la Fatigue. On a vu quelques patients avec corona et avec comme seul symptôme une grande fatigue ! Ce qui existe aussi dans la SEP. On a aussi vu des patients corona-positifs sans symptômes. Enfin, une personne avec SEP peut faire un gros rhume ( avec nez qui coule, toux, mal de gorge, voix rauque…c’est-à -dire des symptômes suspects de corona virus !! Finalement, il peut arriver que la certitude n’existe pas. Et dans ce cas, un test biologique devient indispensable. Ah la médecine !!...pas vraiment simple tous les jours.
A ton recensé un ou des cas de sepien atteint de la Covid-19 et sont-ils guéris ?
Dernière mise à jour : 28-04-2020
Au sein des Cliniques Universitaires Saint-Luc, comme dans d’autres hôpitaux, quelques personnes atteintes de SEP dont certaines étaient traitées ont été diagnostiquées positives à la Covid-19.
Aucune d’entre-elles n’est décédée, elles ont été soignées et se portent bien aujourd’hui.
Je ne supporte pas bien la période de confinement, quelles alternatives puis-je trouver pour garder une certaine mobilité ?
Dernière mise à jour : 28-05-2020
Faites de l’activité physique. S’il fait beau, sur votre terrasse ou dans votre jardin.
Prenez un bol d’air dans votre quartier (à distance raisonnable de tout autre passant). Trouvez des alternatives pour bouger (applications gratuites, réseaux sociaux). Faites-vous plaisir en écoutant de la musique, en lisant… Profitez de cette opportunité pour prendre soin de vous !
En cette période stressante et de confinement:
- attention au risque de grignotage…
- si vous aviez arrêté de fumer, attention au risque de reprendre…
- si vous surfez sur le net, attention aux virus informatiques. Les organismes de cybersecurité gouvernementaux signalent une augmentation des activités de cyber organisations criminelles autour du thème COVID-19. Ne cliquez pas à tout va!
Je pense être infecté à la Covid-19, à quel médecin dois-je faire appel ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
Si vous pensez être infecté à la Covid-19, vous devez contacter votre médecin traitant.
Dans la majorité des cas, le généraliste opèrera la consultation par téléphone.
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
Chapitre III : Covid-19, poursuite d’un traitement prescrit dans le cadre de la SEP et précautions ?
Quel effet ont les traitements immunomodulateurs sur les formes plus sévères de la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Bien qu’il existe peu de données sur les traitement immunomodulateurs, il est probable que ces traitements modifiant l’immunité, augmentent le risque infectieux et le risque d’avoir des symptômes et diminuent aussi la probabilité d’être asymptomatique.
Les traitements de fonds (immunomodulateurs) augmentent-ils le risque d’infection par la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Probablement que oui !
Car le système immunitaire est modifié (parfois affaibli) par le traitement de fond.
Tous les traitements ne sont pas égaux.
Il est possible d’être infecté par la Covid-19 et de ne présenter aucun symptôme (= porteur asymptomatique) mais il est probable que les patients traités par des immunomodulateurs présentent plus facilement des symptômes et donc aient moins de chance d’être asymptomatiques.
Les traitements de fonds (immunomodulateurs) augmentent-ils le risque sévère d’infection par la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui et non...
* Non car :
La grande majorité des gens qui seront infectés n’auront pas de symptômes sévères. Ce qui posent problème ce sont les risques sévères et les infections respiratoires.
* Oui de manière intuitive.
En fait : Il semble que des symptômes sévères soient liés à la réaction inflammatoire du système immunitaire contre le virus. Les symptômes sévères ne seraient pas liés au virus en lui-même !
Certaines personnes ont émis l’hypothèse que les patients dont le système immunitaire est modulé par un traitement de fond seraient en quelque sorte protégés de manifestations graves.
Toutes ces hypothèses doivent encore être démontrées !
Les traitements d’Interferons augmentent-ils le risque d’infection par Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 10-02-2021
Il s’agit donc de l’Avonex, du Betaferon, du Rebif et du Plegridy.
Ils auraient même des propriétés antivirales qui seraient protectrices. Ceci reste une hypothèse.
Il est recommandé de continuer le traitement.
Il existe des résultats préliminaires qui suggèrent que les interférons peuvent réduire le besoin d'une hospitalisation lors d’une infection à la COVID-19.
Mise à jour suite aux recommandations du MSIF du 13/01/2021
Je suis sous Copaxone, puis-je continuer mon traitement ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui !
La poursuite du traitement est recommandée.
La Copaxone augmente très faiblement le risque d’infection par Covid-19.
Je suis sous Aubagio, puis-je continuer mon traitement ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui !
Il est recommandé de poursuivre son traitement.
L’Aubagio a un risque très faible d’augmenter l’infection par Covid-19 ?
Le Tecfidera augmente-t-il le risque d’infection par Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
A risque faible, oui.
Il est important d’examiner la PS (prise de sang) pour mieux juger. Il faut donc en discuter avec son neurologue.
Il est recommandé de poursuivre le traitement si on n’est pas infecté.
Je suis sous Tysabri, puis-je poursuivre mon traitement ?
Dernière mise à jour : 28-05-2020
Oui !
Le Tysabri a un risque faible d’augmenter l’infection par Covid-19. Risque Théorique si la Covid-19 passe dans le SNC.
Il ne modifie pas l’immunité circulante.
Il est recommandé de poursuivre le traitement.
Les Perfusions de Tysabri seront réalisées toutes les 6 semaines (au lieu de 4) pour tous les patients durant la période de confinement puis retour au rythme habituel.
Le Gilenya et le Mayzent augmentent-ils le risque d’infection par Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 10-02-2021
Nous recommandons aux personnes atteintes de SEP qui prennent actuellement ce traitement de fond de le poursuivre, sauf indication contraire de leur neurologue traitant.
Les résultats disponibles suggèrent que les personnes atteintes de SEP prenant Gilenya n'ont pas un risque accru de développer des symptômes plus graves du COVID-19.
Mise à jour suite aux recommandations du MSIF du 13/01/2021
Je suis sous Ocrevus, puis-je continuer mon traitement ?
Dernière mise à jour : 10-02-2021
Nous recommandons aux personnes atteintes de SEP qui prennent actuellement ce traitement de fond de le poursuivre, sauf indication contraire de leur neurologue traitant.
ll existe des preuves que les traitements ciblant le CD20 –Ocrevus - peuvent être liés à un risque accru d'avoir une forme plus sévère de COVID-19. Cependant, ce traitement doit toujours être considéré comme une option pour le traitement de la SEP pendant la pandémie. Les personnes atteintes de SEP qui le prenne doivent être particulièrement vigilantes concernant les conseils ci-dessus afin de réduire leur risque d'infection.
Les personnes qui prennent ce médicament et doivent prendre la prochaine dose devraient consulter leur neurologue au sujet des risques et des avantages du report du traitement. Les personnes sont fortement encouragées à ne pas arrêter le traitement sans l'avis de leur clinicien.
Mise à jour suite aux recommandations du MSIF du 13/01/2021
Le Movenclad augmente-t-il le risque d’infection par Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 10-02-2021
Nous recommandons aux personnes atteintes de SEP qui prennent actuellement ce traitement de fond de le poursuivre, sauf indication contraire de leur neurologue traitant.
Davantage de données sur l'utilisation du Mavenclad pendant la pandémie de COVID-19 sont nécessaires pour évaluer l’innocuité. Les personnes atteintes de SEP qui suivent actuellement ce traitement et qui vivent dans une communauté touchée par une épidémie de COVID-19 devraient discuter de leur nombre de lymphocytes avec leur neurologue. (Les lymphocytes sont un type de globule blanc qui aide à protéger le corps contre les infections). Si leur nombre est considéré comme faible, ils doivent s'isoler autant que possible pour réduire leur risque.
Les personnes qui prennent ce médicament et doivent prendre la prochaine dose devraient consulter leur neurologue au sujet des risques et des avantages du report du traitement. Les personnes sont fortement encouragées à ne pas arrêter le traitement sans l'avis de leur clinicien.
Mise à jour suite aux recommandations du MSIF du 13/01/2021
Je suis sous Lemtrada, puis-je poursuivre mon traitement ?
Dernière mise à jour : 10-02-2021
Nous recommandons aux personnes atteintes de SEP qui prennent actuellement ce traitement de fond de le poursuivre, sauf indication contraire de leur neurologue traitant.
Davantage de données sur l'utilisation du Lemtrada pendant la pandémie de COVID-19 sont nécessaires pour évaluer l’innocuité. Les personnes atteintes de SEP qui suivent actuellement ce traitement et qui vivent dans une communauté touchée par une épidémie de COVID-19 devraient discuter de leur nombre de lymphocytes avec leur neurologue. (Les lymphocytes sont un type de globule blanc qui aide à protéger le corps contre les infections). Si leur nombre est considéré comme faible, ils doivent s'isoler autant que possible pour réduire leur risque.
Les personnes qui prennent ce médicament et doivent prendre la prochaine dose devraient consulter leur neurologue au sujet des risques et des avantages du report du traitement. Les personnes sont fortement encouragées à ne pas arrêter le traitement sans l'avis de leur clinicien.
Mise à jour suite aux recommandations du MSIF du 13/01/2021
Le Novantrone augmente-t-il le risque d’infection par Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Oui, à risque élevé.
Lymphopénie sévère.
Il est recommandé d’interrompre son traitement.
Du Solumédrol peut-il être prescrit durant l’épidémie de Coronavirus ?
Dernière mise à jour : 14-04-2020
Il est conseillé d’éviter la prise de Solumédrol car il s’agit d’un immonosuppresseur et peut avoir un effet néfaste sur la Covid-19.
Traitement par Gilénya (Fingolimod). Les gens sous immunosuppresseurs ont des risques d'infection sévère. Qu'est ce que cela veut dire "infection sévère" ?
Dernière mise à jour : 20-04-2020
Le Gilénya est un produit qui diminue le trafic des lymphocytes dans la circulation sanguine, et donc ce produit est susceptible de favoriser une infection. On ne dispose bien sûr pas de statistiques précises en ce qui concerne des personnes atteintes de SEP et qui sont traitées par ce produit alors que règne une épidémie causée par un virus qui nous était totalement inconnu. Il faut être doublement prudent et vigilant : port du masque chaque fois que vous êtes à l’extérieur. Veillez à ne fréquenter personne qui ne fasse pas partie de vos fréquentations quotidiennes. Sorties dans les magasins : essayer de les éviter au maximum, ou au moins de les limiter au maximum et de les faire dans un temps minimum, avec port du masque évidemment. Il faudra bien qu’on s’habitue à toutes ces précautions, et vous tout particulièrement. Le risque ‘’ corona ‘’ ne va pas disparaître du jour au lendemain.
Je panique car j’ai un traitement (Gilénya) qui diminue fortement mon immunité. Donc voilà je voudrais arrêter mon médicament. Je suis perdue car je ne sais pas quoi faire.
Dernière mise à jour : 21-04-2020
Le Gilénya est effectivement un traitement qui peut faciliter une infection, mais la pandémie actuelle n’est pas une raison suffisante pour envisager d’arrêter ce traitement. Ce qu’il convient de faire, c’est de respecter scrupuleusement le confinement et tous les conseils donnés par les autorités sanitaires. Eviter d’entrer en contact avec des personnes qui ne font pas partie de vos relations quotidiennes. Porter le masque chaque fois que vous devez aller à l’extérieur. Fréquenter le plus rarement possible les grandes surfaces. En ce moment, grâce au confinement, le risque de contagion a déjà considérablement diminué, et ce n’est donc pas le moment de paniquer. On arrive doucement au bout du tunnel. Il faudra s’habituer à vivre pendant un certain temps en respectant une sorte de distanciation : cela sera précisé en temps voulu par les spécialistes
En résumé : pas de panique. S’il ne vous est rien arrivé jusqu’ici, la probabilité est grande qu’il ne vous arrive rien.
Suite à la Covid-19, puis-je arrêter mon traitement ?
Dernière mise à jour : 28-05-2020
Même si certains traitements de fond pourraient théoriquement modifier vos défenses immunitaires le risque de réactiver votre SEP en cas d’arrêt de votre médication est considéré comme beaucoup plus important que le risque infectieux. Suivant les recommandations des sociétés savantes belges et internationales, nous vous invitons donc à poursuivre votre traitement de fond habituel. Il en va de même pour les examens biologiques (prise de sang) de suivi
Le Siponimod augmente-t-il le risque d’infection par Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 10-02-2021
Les résultats disponibles suggèrent que les personnes atteintes de SEP prenant du Siponimod n'ont pas un risque accru de développer des symptômes plus graves du COVID-19.
Nous recommandons aux personnes atteintes de SEP qui prennent actuellement ce traitement de fond de le poursuivre, sauf indication contraire de leur neurologue traitant.
Mise à jour suite aux recommandations du MSIF du 13/01/2021
Quels conseils relatif aux poussées ou infections pendant la pandémie pouvez-vous m’apporter ?
Dernière mise à jour : 10-02-2021
Les personnes atteintes de SEP doivent toujours consulter un médecin si leur état de santé présente des changements qui pourraient suggérer une rechute ou un autre problème sous-jacent tel qu'une infection.
Cela peut être fait en utilisant des alternatives aux visites en présentiel à l’hôpital (telles que des consultations téléphoniques ou vidéo) si l'option est disponible. Dans de nombreux cas, il est possible de gérer les poussées à domicile. L'utilisation de stéroïdes pour traiter les poussées doit être soigneusement envisagée et utilisée
uniquement pour les poussées nécessitant une intervention.
Il existe des données suggérant que la prise de stéroïdes à fortes doses dans le mois précédant l’infection au COVID-19 augmente le risque d'une infection plus grave nécessitant une hospitalisation. Dans la mesure du possible, la décision doit être prise avec un neurologue expérimenté dans le traitement de la SEP. Les personnes qui reçoivent un traitement aux stéroïdes pour une poussée doivent être très vigilantes et peuvent envisager de s'isoler pendant au moins un mois pour réduire leur risque de COVID-19. Notez qu'une fois qu'une personne a été infectée par le COVID-19, les stéroïdes peuvent être utilisés pour traiter le COVID-19, pour atténuer la réponse immunitaire excessive souvent appelée « orage cytokinique ».
Mise à jour suite aux recommandations du MSIF du 13/01/2021
Dans le cadre de la SEP, est-il prudent de faire une IRM en cette période de la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 28-05-2020
Si une IRM était programmée pendant cette période de confinement, contactez votre neurologue ou votre infirmière coordinatrice pour savoir si celle-ci peut être reportée de quelques semaines ou si elle doit être maintenue en tant qu’examen « urgent ».
Si votre traitement se déroule habituellement en hospitalisation de jour, tout y sera fait pour limiter les contacts inutiles.
Questions professionnelles liées à la crise sanitaire
INAMI/Mutuelle
A qui dois-je fournir mon certificat médical en raison d’une infection à la Covid-19 ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
Votre médecin traitant vous délivrera par courrier ou mail un certificat médical à transmettre à votre employeur. Un certificat type lié à la Covid existe. Des pourparlers sont en cours, afin que le généraliste puisse directement transmettre le certificat médical par voie électronique à la mutuelle.
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
J’ai un diagnostic de Sclérose en Plaques et je suis mis en quarantaine suite à la Covid-19. Ai-je droit à une indemnité de mutuelle ?
Dernière mise à jour : 20-11-2020
Pour être reconnu en incapacité de travail, il faut que vous ayez déclaré des symptômes.
Le seul fait d’être mis en quarantaine ne justifie donc pas le droit à une indemnité payée par la mutuelle.
Si le télétravail est de vigueur, aux yeux de votre employeur la mise en quarantaine peut vous permettre d’exercer votre travail et de préserver votre salaire.
Dans le cas contraire, vous pouvez épuiser vos jours de congés ou demander à /accepter de la part de votre employeur d’être mis en chômage temporaire pour cas de force majeure (= chômage économique), sur base du certificat de mis en quarantaine transmis par votre généraliste.
Fonctionnaire atteint de SEP & Coronavirus
Travaillant dans un CPAS, sachant que les prestations sont fortement réduites, devrais-je proposer un mi-temps médical ou n'est-ce pas nécessaire ?
Dernière mise à jour : 28-05-2020
Pour les activités professionnelles autorisées par le gouvernement, les travailleurs continuent leurs activités mais doivent respecter les mesures d’hygiène et favoriser le télétravail.
De plus, pour bénéficier du mi-temps médical, il faut que vous soyez à la base en incapacité de travail et que vous désiriez reprendre votre activité. Si vous êtes dans cette situation, vous pouvez prendre contact avec votre mutualité et demander l’autorisation au médecin conseil de votre mutualité pour une reprise de travail à temps partiel.
Rémi OSSET - Assistant Social
Salarié atteint de SEP & Coronavirus
Je suis salarié et mon médecin traitant m’a mis en arrêt de maladie suite à une potentielle contamination au Coronavirus, puis-je continuer à percevoir mon salaire ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
Oui.
Les règles suivantes sont d’applications :
- Remettre un certificat médical à votre employeur.
- Mettre au courant votre mutuelle dès que possible de votre arrêt de maladie (afin de percevoir une indemnité en cas de 2ème mois d’incapacité).
- Perception du salaire garanti (= pour le 1er mois de maladie).
- Perception d’une indemnité d’incapacité primaire si votre certificat venait à être prolongé au-delà du 1er mois de maladie et pour autant que vous ayez informé dans les temps votre état de santé à la mutuelle.
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
Je suis actuellement hospitalisé suite à une infection à la Covid-19, puis-je continuer à percevoir mon salaire en tant que salarié ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
Oui.
Dans ce cas, vous êtes considéré en incapacité de travail.
Les règles habituelles sont d’applications :
- Remettre un certificat médical à votre employeur.
- Mettre au courant votre mutuelle dès que possible de votre arrêt de maladie (afin de percevoir une indemnité en cas de 2ème mois d’incapacité).
- Perception du salaire garanti (= pour le 1er mois de maladie).
- Perception d’une indemnité d’incapacité primaire si votre certificat venait à être prolongé au-delà du 1er mois de maladie et pour autant que vous ayez informé dans les temps votre état de santé à la mutuelle.
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
Je ne suis pas infectée à la Covid-19 mais par mesure de prévention j’ai été écarté de mon lieu de travail. En tant que salarié, à quel revenu puis-je prétendre ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
Un écartement pour raison préventive ne donne pas droit à une indemnisation par la mutuelle. Vous n’êtes pas malade, vous n’êtes donc pas en incapacité de travail.
Le chômage temporaire pour force majeure peut être octroyé par l’ONEM si vous êtes placé en quarantaine à domicile sur avis du médecin conseil de la médecine du travail. Il en va de même si vous possédez un certificat médical de votre généraliste stipulant que vous n’êtes pas malade mais qu’il vous est interdit de vous rendre sur le lieu de travail.
Par contre, si vous êtes confiné à la maison, sur décision de l’employeur ou de votre propre chef, sans avis médical, vous ne pouvez pas prétendre au chômage temporaire pour force majeure octroyé par l’ONEM.
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
Indépendant atteint de SEP & Coronavirus
Bien que je sois atteinte de SEP, j’exerce encore mon métier d’indépendante, seulement je suis malade de la Covid-19. Dois-je arrêter mon activité ?
Dernière mise à jour : 20-11-2020
Oui car vous êtes potentiellement contagieuse.
Si votre incapacité dépasse les 7 jours, vous pourrez prétendre à une indemnité selon la date de signature du médecin sur le certificat.
Jource : « En Marche » 05/11/20
Je suis indépendant et mon médecin traitant m’a mis en arrêt de maladie suite à une potentielle contamination au Coronavirus, puis-je percevoir une indemnité ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
Oui.
Les règles suivantes sont d’applications :
- Remettre un certificat médical à votre caisse d’assurance sociale.
- Perception d’une indemnité d’incapacité de travail (selon les règles habituellement régies).
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
Je suis indépendant et actuellement hospitalisé suite à une infection à la Covid-19, puis-je être indemnisé ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
Oui.
Dans ce cas, vous êtes considéré en incapacité de travail.
Les règles habituelles sont d’applications :
- Remettre un certificat médical à la caisse d’assurance sociale afin de percevoir une indemnité d’incapacité de travail (selon les règles habituellement régies).
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
Je suis indépendant, je ne suis pas infecté à la Covid-19 mais je suis empêché de travailler. A quel revenu puis-je prétendre ?
Dernière mise à jour : 22-04-2020
En tant qu’indépendant, vous pouvez bénéficier du « droit passerelle » pour interruption forcée de votre activité professionnelle.
Cette disposition vous permettra de bénéficier d’une aide financière et de sauvegarder votre droit à l’assurance soins de santé et indemnités (sans paiement de cotisations). Vous devez vous adresser à l’assurance sociale.
Vous devriez recevoir alors un revenu de remplacement en cas d’interruption forcée d’au moins 7 jours civils (et pas d’au moins d’un mois comme d’habitude) et sous réserve d’approbation.
Ressource : Journal « En Marche », 19 mars 2020, page 12.
Collaborateurs :
- Médecins Généralistes : Dr RIHOUX Jean-Pierre - Namur.
- Neurologues : Dr PERROTTA Gaetano (Centre Hospitalier Erasme), Dr VOKAER Mathieu (CHIREC Delta), Dr BOUQUIAUX Olivier (CNRF Liège), Pr VAN PESCH Vincent (St-Luc Bxl), Pr. SINDIC Christian (St-Luc Bxl et St-Pierre Ottignies), Dr. BARTHOLOME Emmanuel (CHR Tivoli, La Louvière), Dr Bénédicte DUBOIS de l’UZ Leuven.
- Médecin Conseil INAMI : Dr. DEMUYNCK Pierre-Yves.
- Les travailleurs sociaux de la Ligues de la Sclérose En Plaques.
- Groupement de médecins : Le Conseil Médical, MS Internation Federation