Bien-être - Témoignages
JOURNEES BIEN-ETRE DE LA LIGUE : ce qu'ils en disent...
Relaxation, paix, décontraction, liberté, bien être, maîtrise du corps, détente, dépassement de soi
Rythme, tonique, dynamique, énergique
Partage, écoute, convivialité, sympathie, retrouvailles, savoir vivre
Ouverture d'esprit, information, expériences nouvelles, découverte, troublante, perturbante, Connaissance, reconnaissance, amusement
AUTRES
La sophrologie
"Je n'en pouvais plus de prendre des antidouleurs. J'avais des effets secondaires (maux d'estomac ) et je déprimais. Une amie m'a conseillée la sophrologie. J'ai suivi plusieurs séances et cela m'a beaucoup aidé: Je me suis rendu compte que je n'avais aucune conscience de mon corps et que je vivais à côté et non dedans. J'ai appris à observer à m'observer, à repérer mes limites, mes inconforts, mes tensions. C'était en quelque sorte, faire le tour du propriétaire.
Ensuite, j'ai appris à me détendre, à me relaxer de manière profonde , en étant guidé.
Pour moi, c'était fondamental parce que je pouvais agir et pas seulement subir cette douleur.
Je pouvais la mettre à distance, prendre du recul et pas me fondre en elle et "n'être plus que douleur". Quel progrès!
Quand la douleur surgit, je reprends pas à pas ce que le sophrologue m'a enseigné.
Je sais qu'il me faut encore travailler pour aller plus loin mais au moins, j'ai un outil."
Laurent
"Je suis intéressée depuis de nombreuses années par les médecines alternatives.
Je souffre de spasmes et de douleurs, type décharges électriques. C'est très invalidant et je n'ose pas toujours en parler à mon entourage d'abord parce qu'il ne peut rien faire pour moi et ensuite parce que je ne peux pas toujours me plaindre.
J'ai suivi des séances de sophrologie en groupe puis en individuel.
J'ai surtout travaillé la respiration. Je respirais mal, juste avec le haut du corps. La respiration guidée m'a ouvert des portes. D'abord parce que si on se focalise sur la respiration, on finit presque par "oublier" la douleur, ensuite parce que la respiration m'a permise d'atteindre des états de relaxation profonds et enfin parce que j'ai compris que le Souffle c'est vraiment la Vie...
Je suis obligée de faire silence en moi et de retrouver une forme d'intériorité: tout un programme, moi qui suis d'un naturel stressée et extravertie.
La sophrologie m'aide à supporter la douleur, à la rendre moins présente. Et puis, je ne suis plus seule face à ce problème: je ne lutte plus contre cette douleur mais je l'accompagne et cela change tout!"
Laetitia
"C'est curieux mais la sophrologie m'a permis de mieux ressentir les choses. Je n'avais jamais pris le temps de le faire ou bien tout simplement, je n'en avais pas conscience. Ressentir permet de mieux réagir.
J'ai aussi appris à penser plus positivement, à vivre au présent, à me donner des objectifs précis.
Et cela m'aide à combattre la douleur parce que je dois faire preuve de créativité. Je reprends ma vie en main, je deviens acteur de mon propre devenir. C'est vraiment comme cela que je le vois.
Gérer ma douleur avec la sophrologie me rend autonome."
Olivier
"J'ai une pompe à Baclofen, alors la douleur, je connais. Les spasmes sont parfois terribles.
La sophrologie? Oui, c'est un bel outil: elle permet de rendre la douleur supportable.
Le fait de me focaliser sur le respiration et de visualiser des images positives m'aident énormément parce que cela agit sur la détente musculaire.
Voir le positif plutôt que le négatif agit sur la douleur, la manière d'envisager l'avenir, mon appétit, mes relations avec les autres.
La douleur ne disparaît pas comme par magie mais son intensité diminue et c'est déjà un beau changement dans ma vie."
Laurence
Yoga du rire
Le 14 novembre dernier avait lieu, à Namur, la "Journée Bien-Etre"organisée par
la Ligue. C'est en équipe de 2 malades et de 2 accompagnants que nous nous y étions inscrits pour découvrir 3 thématiques qui avaient retenu notre attention. Le jour J, nous y sommes allés malgré l'émoi qui habitait chacun de nous, au lendemain des attentats de Paris. C'est après un café de bienvenue et les petits bonjours habituels, que la journée allait pouvoir commencer... Et je me demandais bien comment j'allais pouvoir me détendre convenablement alors que mon corps était si fatigué et mon esprit, si révolté.
Et bien je peux vous témoigner de mon entière satisfaction !
Le 1er atelier allait me faire découvrir le "MindFullness" c.-à-d. une technique d'auto-centrage qui se pratique seul, en pleine conscience de soi.
Venait ensuite l'atelier qui allait changer ma journée et mon appréhension, celui du "Yoga du rire". C'est au sein d'un groupe de 8 personnes, que j'ai découvert cette thérapie étonnante de lâcher-prise, quasi immédiat, sur les choses environnantes et les émotions meurtries qui m'habitaient. L'animatrice était un petit bout de femme au sourire éclatant, qui dégageait beaucoup d'amour et d'ouverture à l'autre. Elle me plaisait déjà alors que je me disais que ça n'allait pas être facile dans le contexte des actualités meurtrières.
Après sa présentation très personnelle, nous avons chacun fait la nôtre. Nous nous sommes installés en cercle, assis autour d'une multitude de cartes illustrées. Une petite introduction théorique sur les origines de la thérapie et les consignes ont très vite cédé la place à la pratique. Waouaw ! Quels bons souvenirs !
Rire "avec" et pas rire "de", c'est le fil rouge du yoga du rire.
Place au bonheur simple de la rencontre et d'être ensemble pour se faire du bien. Les comportements moqueurs et les jugements de valeur sont proscrits.
Et très vite, les masques tombent. Très vite chacun se découvre identique à l'autre !
J'ai tiré la carte du "bouleau". Cet arbre était décrit par des caractéristiques présentées selon des qualités humaines. Chacun a présenté sa carte à l'autre et les sourires ont commencé à poindre sur nos visages. La musique et les chansons entraînantes nous ont fait nous lever, on tapait dans les mains, on chantait, on riait. J'ai dansé comme je pouvais, j'étais lancé, je vivais l'instant présent. Notre guide mimait des sons, des gestes à reproduire pour nous faire rire. Et ça marchait ! J'ai ainsi été invité à communiquer avec une langue à inventer sur l'instant. On est passé de la langue du fameux film "la soupe aux choux" à des inventions bien plus hilarantes encore.
On a beaucoup bougé sans s'en rendre compte. J'ai dû piquer une colère sur un autre participant, en ne pipant mot. À mourir de rire, je peux vous le dire !
Et même si j'étais le seul homme dans cet atelier de "dingues", j'ai dû changé de prénom car nous sommes tous devenus des "Jacqueline" pour l'occasion.
Je retiens de cet atelier une expérience insolite et très positive.
J'ai hâte de recommencer et vous invite à consulter le site http://www.academiedurire.be/ et http://www.martinedory.be qui vous renseignera sur les professionnels agréés et les lieux où des séances sont organisées.
Pour le prix d'une place de cinéma, vous deviendrez l'acteur de votre mieux-être !
Merci à Martine !
La vie est une sacrée aventure, le "yoga du rire"aussi !
Thierry Bosman