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Les traitements

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Si l’on ne parvient pas encore à guérir la sclérose en plaques, on parvient dans la majorité des cas à ralentir son évolution. Plusieurs traitements sont disponibles avec leurs avantages et leurs inconvénients.

La Ligue nationale et le conseil médical vous dresse un état des lieux de ce qui existe actuellement. Cliquez sur le logo ci-dessous pour plus d'informations.


Traitements actuels

TRAITEMENTS IMMUNOMODULATEURS DE LA SCLÉROSE EN PLAQUES
Guide à l'usage des patients, de leur famille et de leurs soignants

INTRODUCTION

Ces dernières années, le traitement des formes rémittentes-récurrentes de la sclérose en plaques a connu une nette évolution. L'interféron beta a été disponible dans notre pays depuis 1996 suivi par l'acétate de glatiramère. Au cours des années 2000, ces produits ont été utilisés à un stade plus précoce de l'évolution de la maladie, parfois même après un premier épisode suggestif de la SEP. Depuis décembre 2007, les médecins belges disposent d'un nouveau type de médicament pour la sclérose en plaques : le Tysabri®, préparation d'anticorps qui bloquent une protéine à la surface d'un sous-groupe de globules blancs (les lymphocytes) et empêchent leur pénétration à l'intérieur du système nerveux central. Toutefois, même s'il est très efficace dans la prévention des poussées, ce traitement présente des risques potentiels, dont certains particulièrement sévères mais rares. Le premier médicament par voie orale contre la SEP est, quant à lui, disponible depuis février 2012.  Il s'agit du Gilenya®.  Il permet le blocage des lymphocytes dans les réservoirs périphériques et provoque une diminution de leur taux sanguin. En 2014 et 2015, d'autres produits ont été lancés sur le marché : l'Aubagio®, le Lemtrada®, le Plegridy® et le Tecfidera®, si bien qu'à ce jour il existe de nombreuses thérapies pour les patients atteints de SEP rémittente-récurrente. Par ailleurs, la Novantrone® est utilisée depuis longtemps.  Longtemps la seule option pour les patients atteints de forme agressive de la maladie, ce médicament n'est plus utilisé que dans des situations nettement moins fréquentes.  Son effet immuno-suppresseur mais surtout son risque d'induction de leucémie ont réduit son champ d'application.

Suivant l'effet attendu du médicament et ses effets secondaires, on distingue entre les traitements de première et de deuxième ligne. Un traitement de première ligne peut être démarré chez n'importe quelle personne atteinte de SEP rémittente-récurrente dont les symptômes sont apparus récemment.  Il est également proposé chez un patient qui a présenté un seul événement démyélinisant aigu mais qui comporte des éléments de haut risque de conversion vers une sclérose en plaques au sens strict (CIS). Un traitement de deuxième ligne est utilisé lorsque la maladie se manifeste malgré la mise en place d'un traitement de première ligne ou lorsque l'évolution de la maladie est très agressive dès le départ.  Les connaissances scientifiques actuelles n'ont pas encore établi l'indication éventuelle d'une thérapie spécifique chez les patients qui présentent des lésions démyélinisantes découvertes fortuitement (RIS).  Cette condition est très spécifique et impose un suivi régulier, en particulier sur le plan radiologique.

L'objectif de cette brochure de la Ligue de la Sclérose en Plaques est de fournir aux personnes atteintes de SEP ainsi qu'à leur famille et leurs soignants quelques informations de base sur la nature et le fonctionnement de ces produits.

C'est votre neurologue qui est le mieux qualifié(e) pour vous renseigner sur les informations que vous pourrez trouver dans diverses brochures et sur Internet. Il/elle sera en mesure de vous donner des informations plus approfondies qui vous concernent personnellement et vous aider à choisir le produit qui vous convient le mieux.

Janvier 2016

 

Ligue nationale